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Un partenariat stratégique a été conclu entre le FT Group, éditeur du Financial Times, et OpenAI dans le but d’améliorer la qualité de ChatGPT grâce aux contenus journalistiques du célèbre quotidien britannique.
Un nouvel accord fructueux pour OpenAI
OpenAI continue de séduire les groupes de médias prestigieux. Après des collaborations avec Axel Springer en Allemagne, l’Associated Press aux États-Unis, Le Monde en France et Prisa Media en Espagne, c’est maintenant le Financial Times qui s’associe à cette entreprise spécialisée dans l’intelligence artificielle.
Un partenariat prometteur
Dans le cadre de cet accord, le Financial Times accordera une licence à ChatGPT pour utiliser ses contenus afin de développer une technologie d’IA générative capable de produire du texte, des images et du code indiscernables des créations humaines. De plus, ChatGPT pourra répondre aux questions en fournissant de courts résumés d’articles provenant du Financial Times, avec des liens vers FT.com. Ainsi, les 100 millions d’utilisateurs du chatbot dans le monde auront accès aux rapports du FT tout en renvoyant vers la source d’origine.
Des avantages mutuels
Cet accord permet également aux salariés du Financial Times d’accéder à ChatGPT Enterprise, offrant ainsi de nouvelles perspectives d’utilisation de cette technologie puissante.
Le Financial Times rejoint ainsi la liste des grands médias qui ont choisi de collaborer avec OpenAI, soulignant l’importance de cette entreprise dans le développement de l’intelligence artificielle appliquée aux contenus journalistiques.
Des implications plus larges pour l’industrie
Le CEO du Financial Times, John Ridding, souligne l’importance de la transparence, de l’attribution et de la rémunération pour les éditeurs dans ce type de partenariat. Il est essentiel que les produits d’IA intègrent des sources fiables, tout en garantissant une juste rétribution des créateurs de contenus.
Toutefois, il est intéressant de noter que le New York Times a intenté un procès à OpenAI et Microsoft en décembre dernier, les accusant d’avoir volé des millions d’articles pour créer les modèles alimentant ChatGPT. Ces litiges mettent en lumière les défis juridiques auxquels sont confrontés les acteurs de l’IA lorsqu’il s’agit d’utiliser des contenus protégés.
En conclusion, la collaboration entre le Financial Times et OpenAI ouvre la voie à de nouvelles opportunités et souligne l’importance croissante de l’intelligence artificielle dans le secteur des médias. Il reste cependant des questions à résoudre concernant la propriété intellectuelle et la juste rétribution des éditeurs dans ce domaine en pleine évolution.