Sommaire
- Une révolution technologique qui approche à grands pas
- HP : un début prometteur
- Une compatibilité logicielle en progrès
- Vers une nouvelle répartition des tâches
- L’obsolescence comme catalyseur
- Des innovations concrètes pour l’utilisateur
- Adaptation contextuelle et optimisation des ressources
- Perspectives économiques : quel coût pour le client ?
Une révolution technologique qui approche à grands pas
L’heure des PC AI a sonné ! Selon Gartner, d’ici fin 2026, tous les ordinateurs achetés par les entreprises seront des modèles intelligents. Mais ce changement ne sera pas instantané. Les fabricants doivent d’abord rénover complètement leurs gammes pour ne proposer que ces modèles innovants. Pour des acteurs majeurs comme HP, cette transition est en cours, mais elle nécessitera forcément du temps : au moins 3 ans selon David Gain, responsable de l’activité Business Personal Systems Category Team chez HP France.
HP : un début prometteur
Lors de son événement Imagine fin septembre dernier, HP a enfin dévoilé ses premiers PC AI destinés aux entreprises. Parmi eux, on retrouve l’Elitebook X G1a avec une puce AMD Ryzen Pro et l’Elitebook Ultra, propulsé par un processeur Qualcomm Snapdragon X Plus. Ce dernier représente un tournant crucial pour HP, longtemps partenaire d’Intel. Selon Charline Rousselet, chef de produits chez HP, cette transition vers Qualcomm pourrait dérouter certains DSI habitués aux architectures x86.
Une compatibilité logicielle en progrès
La question de la compatibilité logicielle des PC AI sous ARM est au cœur des préoccupations. HP se montre confiant, déclarant que 95 % des applications Office les plus utilisées sont désormais compatibles. De plus, l’émulation dans une machine virtuelle reste une option pour les applications non compatibles, bien que cette méthode soulève des interrogations quant aux performances.
Vers une nouvelle répartition des tâches
La transformation vers les PC AI ne se limite pas à la compatibilité. Selon Charline Rousselet, l’utilisation d’un NPU modifie la façon dont les tâches sont réparties. Nous sommes encore à l’aube de cette évolution, et les bénéfices pour les utilisateurs seront révélés au fil du temps, rappelant finalement les débuts d’Internet.
L’obsolescence comme catalyseur
La fin de vie annoncée de Windows 10 pour octobre 2025 pourrait accélérer cette transition. HP voit dans l’IA une opportunité de développer des fonctionnalités innovantes qui attireront les entreprises. David Gain déclare : « Nous nous concentrons sur trois axes principaux pour intégrer l’IA dans les espaces de travail. » : AI Studio, Poly pour la collaboration en distanciel, l’IA pour repenser le bureau de demain.
Des innovations concrètes pour l’utilisateur
Les avantages de l’IA commencent à se concrétiser dans des cas d’utilisation. En visioconférence, les utilisateurs peuvent choisir quelles parties de leur arrière-plan flouter. HP met également en avant des fonctionnalités comme la réduction de bruit ambiant et l’amplification audio. Ces expériences immersives améliorent l’interaction à distance et la productivité.
Adaptation contextuelle et optimisation des ressources
Avec l’IA, les PC de HP sont capables d’adapter en temps réel les performances selon le contexte de chaque utilisateur. Cela permet ainsi d’optimiser les ressources système et de prolonger l’autonomie des appareils, un contraste frappant avec les réglages fixes de Windows.
Perspectives économiques : quel coût pour le client ?
À propos des tarifs des PC AI, HP reste prudent. « C’est un investissement », précise David Gain. L’objectif est d’améliorer la productivité, mais sans chiffres précis sur le coût. HP préfère valoriser ses produits en fonction de leur valeur ajoutée.
Le passage aux PC AI est donc en marche, avec des promesses d’innovation qui changeront à jamais le paysage informatique professionnel. Le chemin est encore long, mais les perspectives sont prometteuses.