Red Hat, l’entreprise spécialisée dans les solutions open source, a récemment annoncé des modifications dans le modèle économique de son système d’exploitation, RHEL, pour les déploiements cloud. Cette annonce a un impact sur la tarification des fournisseurs de cloud tels qu’AWS.
Nouvelles conditions tarifaires
Un changement important concerne la facturation, qui sera dorénavant basée sur le nombre de vCPU utilisés plutôt que sur la taille des instances. Cette nouvelle approche vise à mieux refléter la diversité des instances proposées par les fournisseurs cloud et les modèles commerciaux associés.
À partir du 1er avril 2024, la nouvelle tarification sera mise en place. Pour les instances à moins de 12 vCPU, les coûts devraient diminuer, offrant ainsi une opportunité d’optimisation pour les utilisateurs. Cependant, pour les instances mieux dotées en vCPU, les coûts devraient augmenter.
En France aussi
Cette évolution concerne également les utilisateurs français d’AWS, notamment les partenaires Red Hat tels que ATEME, Capgemini, Devoteam, Murex et Sopra Steria. Ils devront prendre en compte ces changements dans leur gestion des coûts liés à RHEL.
Il est important de noter que cette nouvelle tarification permettra une facturation à la seconde plutôt qu’à l’heure, ce qui offre une plus grande flexibilité aux utilisateurs.
En résumé, ces changements de tarification chamboulent le paysage des VM cloud basées sur RHEL. Ils offrent de nouvelles opportunités d’optimiser les coûts en privilégiant des instances de plus petite taille, et mettent en évidence la nécessité d’une gestion proactive des frais pour les utilisateurs de RHEL dans le cloud.
Suivre de près ces évolutions tarifaires sera essentiel pour les entreprises utilisant RHEL sur les plateformes cloud, afin de maximiser leurs ressources et maîtriser leurs dépenses.